Grand amateur de jeux vidéos, je n’ai pu m’empêcher de mêler mes deux passions dans ce billet. Si comme moi, vous êtes un « gamer », vous connaissez certainement Crash Bandicoot : Jeu vidéo de plates-formes développé par Naughty Dog et sorti sur PlayStation en 1996. Par la suite, ce drôle de personnage a connu de multiples adaptations en jeu de karting et en « party-game ». Mais saviez-vous que cette figure attachante et loufoque s’inspire d’un véritable animal ou plutôt d’une famille d’animaux : lespéramélidés couramment appelés bandicoots.
Les bandicoots sont des marsupiaux au même titre que les kangourous et les Koalas. Ils sont exclusivement présents en Australie et en Nouvelle-Guinée. Leurs tailles varient de celle du rat à celle du lapin. Comme la plupart des marsupiaux, les femelles bandicoots disposent d’une poche abdominale, nommée aussi marsupium, dans laquelle elles portent leur petit après leur naissance.
Les bandicoots sont digitigrades (comme les félins et les canidés) avec des membres postérieurs adaptés à la course et au saut. Malheureusement, leur vitesse ne leur permet pas d’échapper aux prédateurs : en ligne de mire, les chats sauvages et domestiques. En effet, l’introduction par l’homme d’espèces exogènes comme le renard ou le chat représente un désastre écologique pour la faune australienne et en particulier pour les marsupiaux de petites tailles comme le bandicoot. Aujourd’hui, une grande partie des péramélidés a disparu. Les marsupiaux ne sont pas les seules victimes de ce cataclysme : ces invasions biologiques sont la première cause d’extinction des espèces indigènes. L’homme doit prendre conscience de ce problème avant que la diversité ne devienne une chimère. Quoi qu’il en soit, j’espère que les bandicoots ne se transformeront pas en simple fiction.